Une soirée musicale autour des Romances de la Reine Hortense dans les salons de l’Hôtel Dosne-Thiers

Hôtel Dosne-Thiers

Une soirée musicale autour des Romances de la Reine Hortense a eu lieu dans les salons de l’Hôtel Dosne-Thiers le 7 juin dernier. La Fondation Dosne-Thiers a souhaité mettre en valeur les fonds documentaires qu’elle possède au sein de sa bibliothèque et faire découvrir un répertoire musical jusqu’ici méconnu : Les Romances mises en musique par sa Majesté la Reine Hortense, fille de l’impératrice Joséphine, et imprimé en petit nombre afin de l’offrir en cadeau d’amitié et d’estime. 

La Fondation a permis aux élèves du conservatoire Nadia et Lili Boulanger du 9ème arrondissement d’interpréter en public ces Romances au cours d’un concert organisé dans un lieu patrimonial à l’acoustique différente des salles du conservatoire. 

Le Conservatoire fait partie des établissements culturels majeurs du 9e arrondissement, aux côtés des bibliothèques, des musées, des théâtres et des nombreux lieux de création et de diffusion de ce territoire riche de diversité culturelle. Créé en 1972, il accueille plus de mille élèves encadrés par une centaine de professeurs. 

En complément de sa mission d’enseignement, le Conservatoire organise et prend part à de nombreuses manifestations et concerts, tout au long de l’année contribuant ainsi à l’animation culturelle de l’arrondissement. 

Itsuko Hervieu-Mukaiyama, pianiste, Marguerite Daull, mezzo-soprano et Eve Meignan, soprano

Cette restitution a été suivie d’une conférence donnée par Peter Hicks, historien de l’époque impériale et musicien, intitulée « La musicoragicomie ou l’ambiance sonore de l’ère révolutionnaire et impériale » qui raconte l’histoire militaire en musique. 

En effet, sous la Révolution et l’Empire, le public aime ce qu’on appelle la musique “descriptive” pour clavier, pratiquée depuis le XVIe siècle. Les compositeurs y racontent par le son et les mots les grands événements guerriers qui viennent de se produire. C’est une façon très populaire d’informer les auditeurs tout en les distrayant.  

Travaillant sur ce sujet depuis de nombreuses années, Peter Hicks a plongé le public enthousiaste dans l’ambiance des salons de l’époque, sans oublier d’apporter des explications pour mieux connaître leurs compositeurs, le contexte politique et social, la place de ces “pièces militaires historiques”, souvent drôles, dans le développement de la musique descriptive, en interprétant des œuvres de Kreutzer, L’ouverture à l’opéra « Lodoiska », « La marche des tartares » (piano seul), et « Mon habit » (voix et piano) ; Paisiello, « Felice pastorella » (voix et piano) ; La reine Hortense, « Partant pour la Syrie » (voix et piano) ; Dussek, Variations favorites sur « Partant pour la Syrie » (piano seul). Il a terminé sa conférence en jouant « La bataille d’Austerlitz » de Beauvarlet-Charpentier (piano seul).  

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